Les différents types de bagues

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Comment reconnaître le style de ma bague en or ?

Vous avez dans votre écrin personnel de nombreuses bagues en or et diamants et vous souhaitez connaître leur histoire ? À quelle époque ont-elles été à la mode ? Le sont-elles encore ? Comment faire la différence entre tous ces bijoux de pouvoir, d’amour et de loyauté ? En vous rapprochant d’un expert spécialisé en bijoux anciens, vous pourrez découvrir les différents types de bague en votre possession. En effet, ce professionnel certifié sera à même de vous informer sur l’origine, mais aussi la typologie de votre bijou en or, platine et diamants.

Planche issue d’un catalogue de vente de bijoux datant de la Belle Epoque. On peut observer des modèles de bagues marquise, « toi et moi », et duchesse.

Célèbre bijou de doigt, l’un des plus anciens et des plus portés, la bague revêt de multiples facettes à travers les époques. Tantôt utilitaires, tantôt sociales, permettant ainsi d’identifier la fortune, le rang ou l’appartenance à un groupe politique, corporatif ou même familial, elles sont les parfaits témoins de leurs temps. Dans de nombreux mythes antiques, celles-ci ont servi de talismans et ont parfois intercédé dans le destin de certains héros. Célébrant des anniversaires, des amitiés ainsi que des amours, les bagues participent, plus que tout autre bijou, à l’expression des sentiments. Comment faire toutefois la distinction entre les diverses formes qu’elles dévoilent ? Il convient tout d’abord de connaître les appellations correspondant aux divers types de bague qui ont parcouru l’histoire.

L’anneau est le bijou qui scelle la promesse de mariage. Sa forme circulaire, sans début ni fin, évoque explicitement l’amour éternel. Dès l’antiquité, l’anneau se porte au 4e doigt de la main gauche, car les Égyptiens croyaient qu’une veine, la « vena amoris », reliait le coeur à ce doigt. Ce type de bague est l’un des plus courants et sa forme la plus usitée est celle d’un simple jonc en or. Lorsqu’il est entièrement serti de diamants, on parle alors d’alliance américaine. Le terme « demi-alliance » est employé quand les pierres ne parent que la moitié de l’anneau.
Le solitaire est comme son nom le laisse à penser, une bague composée d’une seule et unique très belle pierre, souvent un diamant de belle qualité. Ce bijou en or ou platine selon les époques se démocratise au cours du XIXe siècle. Il est le bijou par excellence pour une demande de fiançailles.
La bague à entourage célèbre au XVIIIe siècle et très en vogue au siècle suivant prend diverses désignations. On parle de bague « Pompadour », en référence à la Marquise de Pompadour, favorite de Louis XV lorsque le bijou présente une pierre de centre de couleur entourée de diamants. La bague « Marguerite » tire quant à elle son nom floral de sa forme ronde. Elle est également composée d’une pierre de centre et d’un entourage généralement de diamants ou de perles fines.
La bague Marquise, dont le terme désigne également une taille de pierre, est régulièrement portée en bague de fiançailles. Tout comme ses consoeurs « Marguerite » et « Pompadour », elle est appréciée au XVIIIe siècle. C’est un bijou reconnaissable à sa forme particulière. Elle est en effet composée d’un chaton oblong.
La chevalière est une bague imposante, souvent de gros volume qui trouve ses origines dans l’Antiquité égyptienne. Ce bijou réservé à la gent masculine jusqu’au XIXe siècle présente un chaton avec une table large sur laquelle peuvent être gravées ou ciselées des initiales ou des armoiries. Certaines chevalières peuvent avoir un chaton en pierre dure (agate, jaspe, lapis-lazuli…) où s’exprime l’art de la de la glyptique (art de tailler les pierres) à travers des portraits et blasons familiaux en intailles ou camées.

Bague marquise. Or, argent, émeraude et diamants, travail français, vers 1838-1847, New York, Metropolitan Museum of Art, 41.184.2

Faire appel à un expert spécialisé pour valoriser ma bague

Faire appel à un antiquaire spécialisé en bijoux anciens s’avère parfois nécessaire lorsque vous souhaitez connaître la nature de vos biens. Fort d’une expérience dans le marché de l’art et dans le domaine de la gemmologie, il saura faire la différence entre vos diverses bagues.
Il saura ainsi reconnaître les bagues anciennes en or en vogue à la fin du XIXe à l’instar de :

La bague semainier : bijou composé de 7 anneaux comportant 7 rangées de petites pierres
La bague acrostiche : bijou composé de pierres dont l’initiale de chacune indique un mot (Améthyste, Morganite, Opale, Uvarovite, Rubis)
La bague duchesse : bijou composé d’un anneau en V ponctué par une pierre de taille poire à la base de laquelle s’adjoints trois petites gemmes formant un trèfle.
La bague toi et moi : à la mode durant la Belle Époque, ce type de bijou, que Napoléon Bonaparte avait offert à Joséphine de Beauharnais lors de leurs fiançailles en 1796, est composé de deux pierres ou perles qui se font face dans une jolie symétrie.

Fin connaisseur de l’histoire des bijoux, le spécialiste d’Antic Boterf pourra aussi vous renseigner sur les bagues à la mode au XXe siècle. Tendance dans les années 1920, la bague jarretière qui doit son appellation à l’accessoire du même nom que porte la mariée le jour de son mariage, comporte trois voire cinq pierres alignées. La bague cible est également caractéristique du style Art déco. Si les formes puissantes et volumineuses de la bague Tank caractérisent les années 1940, l’imposante bague cocktail souvent sertie d’une grosse pierre fine (améthyste, citrine, aigue-marine ou encore corail et turquoise) animent les soirées des années 50 et 60.

Bague cocktail. Or et citrine, Pays-Bas, vers 1960, Amsterdam, Rijksmuseum, BK-2018-2-32

Vous souhaitez en savoir davantage ? Prenez rendez-vous avec notre expert en bijoux anciens pour faire estimer gratuitement et en toute confidentialité vos différentes bagues en or et diamants. Retrouvons-nous dans nos bureaux à Vannes, Nantes ou Quimper.

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