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Vous avez dans votre écrin personnel des bijoux anciens en or sertis de pierres incolores, transparentes et brillantes ? Il s’agit peut-être de diamants. Mais rien n’est moins sûr ! Cette gemme ancestrale qui fascine encore aujourd’hui a fait l’objet au cours de sa longue histoire de nombreuses substitutions. Afin de connaître les différentes imitations du diamant, il semble pertinent de vous rapprocher d’un expert spécialisé, diplômé en gemmologie. Celui-ci pourra différencier avec précision les pierres naturelles de leurs copies les plus élaborées.
Plusieurs matières permettent d’imiter l’aspect du diamant sans pour autant en posséder les propriétés chimiques et physiques. Certaines d’entre elles sont naturelles. Ainsi toute pierre incolore est à même de se substituer au diamant. Parmi les plus convaincantes, on note :
Certaines pierres ont même usurpé l’appellation « diamant » pour mieux induire en erreur. En atteste la nomination aujourd’hui strictement interdite de « diamant du Rhin » pour évoquer un quartz. L’une des plus anciennes imitations du diamant reste toutefois le verre utilisé dès l’Antiquité pour remplacer les gemmes de valeur. Si l’art de la contrefaçon est donc maîtrisé depuis les temps anciens, le XVIIIe siècle annonce un nouvel engouement dans l’imitation du diamant. Le joaillier alsacien Georges Frédéric Strass (1701-1773) invente en 1758 le premier « strass », un verre au plomb très brillant qui continue d’être aujourd’hui employé dans la bijouterie fantaisie.
Dans les années 1870, l’industrie des fausses pierres est marquée par la normalisation du DGV (Doublet Grenat Verre). Connue depuis l’Antiquité et très en faveur au XVe siècle, cette technique d’imitation consiste en l’assemblage de deux pierres de natures différentes au niveau du feuilletis de la gemme taillée – en l’occurrence une lame de grenat de type almandin pour la partie supérieure associé à du verre pour la culasse.
Les années précédant la Première Guerre mondiale voient quant à elles l’apparition du doublet « diamant-diamant ». Fabriqué vers 1935, il consiste à réunir un diamant naturel sur la couronne d’une pierre avec une gemme d’une autre nature pour la culasse. On utilise alors du quartz ou même du spinelle synthétique, obtenu par le chimiste français Auguste Verneuil dès 1910. L’oeil avisé de l’expert gemmologue sera à même de déceler ce type d’imitation ainsi que les différents substituts synthétiques du diamant.
Aux imitations naturelles du diamant qui nécessite une fine connaissance des gemmes et donc l’expertise d’un spécialiste, s’ajoutent d’autres substituts créés cette fois-ci en laboratoire. Le rêve de l’homme a longtemps été celui de produire des pierres semblables aux gemmes naturelles et notamment à l’une des plus prisées : le diamant. Deux catégories de synthèses existent :
– Les synthèses dites naturelles. Fabriquées par l’homme, elles possèdent la même composition chimique et les mêmes propriétés physiques que leur équivalent naturel : le diamant synthétique ou de synthèse.
– Les synthèses dites artificielles. Fabriquées par l’homme, elles ne possèdent aucun équivalent naturel, mais elles présentent toutefois des propriétés similaires aux gemmes qu’elles souhaitent imiter.
En 1793 le chimiste français Antoine Lavoisier découvre la composition chimique du diamant. Cette date amorce les recherches sur la synthèse de cette célèbre gemme développées au XIXe siècle dans les travaux d’Henri Moissan (1852-1907). Il faudra toutefois attendre 1953-1954 pour voir la réussite des premières synthèses industrielles de diamant en Suède avec la firme ASEA ainsi qu’aux États-Unis avec General Electric. Depuis le début des années 2000, des diamants synthétiques facettés ont pu être commercialisés, concurrençant ainsi les vrais diamants.
– 1953 : Le titanate de Stronbium (fabriquée pour la 1re fois aux États-Unis, connue également sous le nom de « fabulite », distribuée sur le marché à partir de 1969)
– 1968 : Le YAG (Ytrium Aluminium Garnet, commercialisé sous l’appellation « diamonair »)
– 1976 : L’oxyde de Zirconium (connu sous le nom de CZ, sa synthèse a tout d’abord été réalisée en Russie en 1972 puis par la suite aux États-Unis)
– 1997 : Moissanite Synthétique (le substitut du diamant le plus convaincant aujourd’hui)
Face à la grande variété d’imitations et de substituts, comment reconnaître un vrai diamant ?
L’expert gemmologue dispose d’une bonne connaissance du sujet. Il saura faire la différence entre un diamant naturel, un YAG moins brillant, un titanate de Stronbium à l’éclat intense ou une moissanite synthétique dont les arêtes des facettes doublent. Grâce à plusieurs outils professionnels (loupe, réfractomètre, testeur se basant sur la conductibilité thermique…), il sera à même de distinguer le diamant de ses substituts. Vous souhaitez faire expertiser vos bijoux en or et pierres et profiter de l’expérience de notre spécialiste diplômé de l’Institut National de Gemmologie de Paris, prenez rendez-vous à Nantes, Vannes ou Quimper pour faire estimer gratuitement vos bijoux avec diamants.
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